Le rétablissement des troubles psychiques

Patricia Deegan, docteure en psychologie et personne concernée par un trouble psychique, explique que pour se rétablir, il est essentiel de constituer sa personnalité indépendamment de la maladie mentale « parce qu’à partir du moment où vous ne faites plus qu’un avec la maladie, il n’y a plus personne à l’intérieur pour faire le travail de guérison…»

« Vivre n’est pas seulement se maintenir, se conserver, c’est s’adapter constamment aux nouvelles exigences créées par de nouveaux contextes » (Canguilhem). 

« Le processus de rétablissement n’est pas linéaire, il est fait le plus souvent d’échecs, de (re)chutes…

L’acceptation du trouble est un processus souvent long et exigeant, fait de questions et remises en question, parsemé de doutes. Il va donc falloir s’adapter, et accepter les « reculs », c’est le chemin propre de tout individu.

En effet, le rétablissement correspondrait à la capacité à se réapproprier une forme d’autonomie pour avoir une vie satisfaisante. Celle-ci répondrait aux propres objectifs (individuels, fonctionnels, psychosociaux, cliniques…) de la personne.

Avoir de l’espoir sur l’idée que la maladie peut devenir une composante parmi d’autres de la personne, qui pourra être épanouie avec ou sans symptômes, intégrée dans la société si elle le souhaite, avec une bonne estime de soi, avec ses forces et ses limites … c’est cela qui permet de rentrer dans le processus de rétablissement, un processus de cheminement personnel. »

Personne concernée, médiatrice de santé pair

Schéma rétablissement

La philosophie du rétablissement est portée par le projet d’établissement, accompagnée par le service Ariane et les équipes rétablissement présentes dans les différents secteurs.

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